Agoraphobie et Hypnose
Définition
L’agoraphobie est la peur des lieux d’où il serait difficile ou gênant de s’échapper ou d’être secouru.
Cette phobie est fondée sur la peur de ne pouvoir trouver aide et sécurité dans l’endroit s’il arrivait quelque chose et non sur le lieu en tant que tel, par exemple.
Prévalence
La prévalence de l’agoraphobie sur vie entière peut atteindre 7 % de la population générale.
LES SIGNES
Les situations redoutées par les agoraphobes peuvent être :
- Les grands espaces : grands magasins, centres commerciaux, grandes places, voies dégagées.
- Des espaces clos : voitures, cinémas, ascenseurs, tunnels, avions .
- Les lieux publics : restaurants, foules, files d’attente, transports en commun, réunions.
- Des lieux en hauteurs : escaliers roulants, ponts, étages.
- Le fait d’être seul, de quitter son domicile ou ses proches.
Chez un même patient, les situations phobogènes sont le plus souvent multiples, peu spécifiques, des lieux différents révélant des craintes communes.
LES SYMPTÔMES
Symptomatologie
Comme dans tous les troubles phobiques, l’agoraphobie comporte trois composantes:
- l’anxiété anticipatoire d’être confronté à la situation phobogène.
- la réaction anxieuse elle-même.
- le comportement d’évitement qui permet au patient de diminuer l’anxiété.
1 Anxiété anticipatoire
Les malades n’expriment pas véritablement de craintes face aux circonstances, face au dehors, face à une éventuelle menace extérieure. C’est a dire, les craintes sont centrées sur le sujet, sur son intégrité physique ou mentale, ses capacités d’adaptation. En d’autres termes, il s’agit de la peur d’un malaise, d’un accident, de perdre la maîtrise de soi-même, de devenir fou, de mourir sur place, par exemple.
Par conséquent, ces sensations de risque maximum génèrent la crainte de ne pouvoir fuir la situation, de ne pouvoir la contrôler ni être secouru en cas de difficultés.
2 Réaction anxieuse
L’agoraphobe ressent la crainte d’éprouver une attaque de panique (ou crise d’angoisse aiguë) dans un ensemble de situations évitées ou subies avec souffrance, qu’il ait ou non des antécédents avérés d’attaques de panique.
Cependant, de nombreux patients ne relatent pas spontanément d’« authentiques » attaques de panique. Leurs réactions anxieuses pouvant être atténuées, limitées dans leur durée ou leur intensité, ne s’exprimant que par deux ou trois symptômes prédominants, par exemple (forte tachycardie, vertiges ou tremblements isolés, sensation d’étouffement par exemple).
3 Retentissement
Pour se réassurer, les patients vont avoir tendance dans un premier temps à adapter leur comportement aux circonstances. Elles sortent accompagnées de personnes de confiance. Surtout, elles fréquentent des endroits uniquement à certaines heures plus calmes. Ou bien, elles empruntent des itinéraires surs. Souvent elles s’assoient près d’un accès permettant une sortie rapide des lieux.
Souvent, les relations avec l’entourage se modifient, s’aménagent, deviennent source de tension, d’incompréhension et de conflits.
4 Conduite d’évitement
Parfaitement conscient du caractère déplacé, voire ridicule de ses craintes, l’agoraphobe est partagé entre la dépendance et le renoncement. Il y a de moins en moins de place pour l’effort et le raisonnement.
Au maximum, l’évitement s’impose de façon drastique, scrupuleuse et généralisée. Les patients s’épuisent alors à devoir élaborer des stratagèmes. Ceux ci permettent l’évitement ou la réassurance face aux situations susceptibles de déclencher une crise d’angoisse.
De tels comportements ont tendance à envahir tous les domaines de la vie quotidienne. Parfois, elle provoque de graves difficultés relationnelles ou familiales.
5 Évolution
L’évolution spontanée est entrecoupée au début de brèves rémissions. Quelques fois, ça peut aboutir à un stade chronique en l’absence de traitement, avec des phases d’amélioration partielle.
La gravité de l’agoraphobie et ses conséquences font que les patients consultent souvent dans les mois suivants le début des troubles.
Les conséquences de ce trouble peuvent être extrêmement invalidantes. Les patients isolés, non diagnostiqués, risquant de finir cloîtrés à leur domicile, incapables de sortir, éprouvant la crainte terrifiante de devenir fou.
L’hypnose vous donne le courage de faire vos premiers pas à l’extérieur dans le confort de votre propre esprit.
Le traitement par l’hypnose de cette phobie est semblable aux techniques utilisées pour le trouble panique et anxieux. Par conséquent, elle permet de traiter également la dépression et la mauvaise estime de soi. L’objectif étant d’éliminer tous les facteurs pouvant déclencher une crise.
Concrètement, une fois que vous êtes hypnotisé, l’hypnologue pose des questions à votre inconscient et va chercher la ou les causes.
Cette fois-ci, ce n’est plus votre conscience qui donne les réponses, mais plutôt votre inconscient. L’hypnologue va remonter ainsi jusqu’aux origines et aux causes de votre peur et pourra ainsi modifier les ressenties
Avec cet outil, il vous est possible de dépasser vos angoisse des espaces ouverts, vous sentir en bonne santé et enfin retrouver votre joie de vivre, comme beaucoup de personnes autour de vous.
Je sais que la crainte trouve ses racines dans votre inconscient. L’esprit inconscient a un pouvoir énorme pour influencer votre système nerveux autonome.
COMBIEN DE SÉANCES D’HYPNOSE SONT NÉCESSAIRES ?
Cela dépend de vous, de votre situation actuelle et de votre passé… c’est assez aléatoire. A la première consultation, votre hypnologue pourra vous donner une estimation, mais il est rare que cela dépasse 10 séances.
En conclusion, l’hypnose thérapeutique peut vous changer votre vie et est désormais reconnue comme un moyen efficace de traiter divers problèmes. De plus en plus de professionnels du domaine médicale recommandent cette technique.
Parlez en à votre médecin traitant.