Charte
Article 1 : Cadre thérapeutique
Sa démarche se différencie de l’attitude « médicale » impliquant un diagnostic, un pronostic, un traitement prescrit par un « spécialiste » à un « patient ».
L’hypnologue n’a pas vocation à se substituer aux différents professionnels de santé que consultent ses clients. Ses pratiques interviennent en complémentarité, dans le registre de l’accompagnement de la personne, de l’évolution personnelle et du bien-être.
Ainsi en cas de demandes de ses clients concernant des prescriptions médicales, l’hypnologue les oriente toujours vers leur médecin traitant seul habilité à répondre à ce type de questionnement.
Article 2 : Secret professionnel
Le secret couvre tout ce qui est venu ou vient à la connaissance de l’hypnologue dans l’exercice de sa profession.
Non seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce qu’il a vu, perçu, entendu, compris ou ressenti.
Il a l’obligation de poursuivre au mieux les intérêts de son client, avec pour seules limites, celles que la loi lui impose.
Article 3 : Respect des droits fondamentaux
1. L’hypnologue refuse d’intervenir dans tous les cas où l’intérêt d’autrui lui apparaît menacé.
Cela à travers une perte d’autonomie, en particulier dans toute intervention susceptible de favoriser l’assujettissement d’un individu à un groupe. L’assujettie comme à une idéologie, religion, démarche commerciale, quelques valeureuses qu’en apparaissent les finalités.
2.Il s’engage à ne jamais soumettre la personne humaine à un objectif qui lui serait étranger ou qui serait celui d’une politique commerciale.
3. L’hypnologue s’engage à respecter et à promouvoir l’autonomie, la dignité humaine, la liberté de chaque individu. Ainsi que tous les droits inhérents à la nature humaine. Les équilibres complexes de la personne dans sa réalité environnementale, physique, psychique et spirituelle.
Cela, en partant du principe que personne «ne sait à la place de la personne ».
4. Il se positionne comme un simple guide s’appuyant uniquement sur les savoirs, connaissances, capacités apprentissages et parcours de vie de la personne à défaut de tout autre. Il s’engage également à n’avoir aucun jugement et à n’en donner aucun. L’hypnose par définition n’étant que de donner la parole a l’inconscient pour ouvrir « le champ des possibilités ».
5. Sa démarche s’inscrit dans un domaine où la conscience est en constante relation avec un « inconscient » (non limitatif dans sa définition). L’hypnologue s’engage à la prise en compte essentielle de cette difficulté/richesse de l’individualité humaine.
6. L’hypnologue s’applique à n’exercer en aucune façon de pression physique, biologique, psychique, morale ou spirituelle, induisant une limitation de la volonté propre des bénéficiaires. Par extension, il incite ses usagers à la vigilance face à des mouvements, groupes ou individus qui ne respecteraient pas cette éthique.
7. Les Professionnels de la relation d’aide sont soumis à des règles éthiques strictes dans leur pratique. Il est notamment nécessaire de veiller à respecter l’identité des Patients, confidentialité des échanges. Une attitude neutre du Professionnel, non-jugeante, non-directive et bienveillante. Un certain nombre de conseils peut être donné à qui souhaite recevoir un tel soutien.
Article 4 : Déontologie
8. L’hypnologue travaille dans le respect, l’intérêt et le bien-être du Patient.
9. Les séances se déroulent en tête-à-tête, par respect des problèmes personnels qui pourraient être abordés par le Patient.
10. L’accompagnement doit résulter d’un contrat qui repose sur le volontariat du Patient et de l’hypnologue.
11. L’hypnologue doit préciser le coût de l’accompagnement, les modalités de paiement.
12. Pour les mineurs, un accord des parents sera demandé.
13. Le Professionnel ne cherchera pas à opposer un Patient à sa famille ni à son milieu culturel.
14. L’accompagnement ne remplace en aucun cas les traitements médicaux en cours.
15. L’accompagnement doit être fait en concertation avec le traitement médical s’il y en a un.
16. L’hypnologue ne peut en aucun cas exiger l’arrêt d’un traitement médical unilatéralement. Il doit aussi se refuser à donner un avis médical (traitement, diagnostic, médicaments).
17. Toute séance se déroule en tête à tête, à l’exception des enfants mineurs qui nécessitent la présence ou l’accord des parents.
Les troubles graves de la personnalité telle que les psychoses sont une contre-indication.
– Toute personne souffrant de pathologie organique recourant à l’Hypnose comme unique forme de thérapie, et refusant des traitements médicaux efficaces, sera aussi refusée.
– La personne en souffrance doit impérativement être examinée par un Médecin.
– Par conséquent, seul celui-ci sera en mesure de prendre les initiatives médicales qui s’imposent
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