suicide et hypnose

SUICIDE ET HYPNOSE

Comprendre le suicide d’un point de vue psychiatrique

États de la crise suicidaire

Il existe 3 états successifs :

  1. L’état d’équilibre, lorsque le sujet peut gérer à peu près toutes les situations même difficiles qui se présentent à lui. Il peut être par moments fragilisé, mais sans jamais être perdu.
  2. L’état de vulnérabilité lorsque le sujet commence à se sentir dépassé, submergé. Cet état peut évoluer de trois façons :
    1. Soit, vers un retour à l’état d’équilibre,
    2. Ou bien, vers une persistance des problèmes auxquels le sujet peut faire face,
    3. Parfois, vers une persistance des problèmes sans que le sujet puisse y faire face, il risque alors de perdre pied.
  3. L’état de crise suicidaire, défini comme une crise psychique, situation de rupture et de souffrance, dont le risque majeur est le suicide. Puis le calme revient peu à peu, c’est la récupération de la crise.

Vulnérabilité et idées suicidaires

Les idées de suicide apparaissent dès la phase de vulnérabilité. Importantes et fugaces, elles occupent une place de plus en plus importante de la conscience. Elles s’aggravent au fur et à mesure de l’évolution de la crise et peuvent se préciser jusqu’à parfois établir des plans clairement définis et arrêtés dans la tête des sujets.

C’est l’interaction entre les évènements extérieurs auxquels nous sommes confrontés et les facteurs de risque, constituant la vulnérabilité, qui va influencer et moduler le déroulement de la crise suicidaire.

  1. Théories du suicide

    Les personnes qui se suicident sont dans un état pathologique momentané.
    Des auteurs prudents préfèrent dire que les personnes qui se suicident ne sont pas toutes malades, loin s’en faut, mais qu’ils se trouvent tous dans un état pathologique momentané lors de l’acte suicidaire.

    Ainsi, pour Halbwachs, en 1930, c’est le « vide social » créé autour de l’individu qui cause le suicide. Selon cette théorie, il existerait 3 mécanismes suicidogènes :

    1. Une désintégration du groupe social (excès d’individualisation) : c’est le suicide égoïste.
    2. La surintégration sociale (insuffisance d’individualisation) : on parle de suicide altruiste des sociétés primitives.
    3. Dislocation anarchique du groupe social (au cours des crises économiques, politiques ou sociales) : c’est le suicide anomique.
    4. L’excès de réglementation sociale : c’est le suicide fataliste

Les moyens et circonstances des suicides

En France, le mode de suicide le plus fréquent est la pendaison (41 % les hommes, 26 % pour les femmes), suivie des armes pour des hommes (30 %), des substances toxiques (24,5 %) et de la noyade (20 %) pour les femmes.

Le choix du moyen dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels l’imitation d’un acte observé, lu ou entendu et la faculté d’exécution.

Une étude conduite au Royaume-Uni par un chercheur a montré que 2 suicidés sur 3 consultent leur médecin au cours du mois précédant leur suicide.

Comprendre le suicide d’un point de vue de l’hypnose

Que nous arrivent-il pour vouloir en finir avec la vie ?

La vie est faite de hauts et de bas, auxquels nous devons tous faire face. Parfois nos problèmes sont si intenses que nous avons du mal à retrouver notre équilibre psychique. Effectivement, à chaque fois qu’un événement négatif dans notre vie arrive l’inconscient crée une défense. Cette défense a un unique objectif nous protéger et nous aimer.

Hélas cette « défense » reste bloquée dans un « espace-temps » qui fait qu’au bout de quelques temps elle souffre car elle revit à longueur de temps l’évènement négatif sur laquelle elle a été créée.

Pour essayer d’évacuer sa souffrance elle essaye de discuter avec le conscient. Quand nous avons peu de défenses, le conscient arrive parfaitement à gérer les surcharges émotionnelles et les surcharges d’information projetées par les défenses en les enfonçant dans l’oubli.

Hélas, quand un trop grand nombre de défenses s’activent le conscient sature d’informations et d’émotions, c’est ce que l’on appelle une crise. La crise nous fait perdre nos capacités habituelles à faire face aux facteurs logiques.

Stress, angoisse, dépression, Burn-out, peur, traumatisme, deuil ; etc…

Ces facteurs, nous immergent dans un état de vulnérabilité.

Les personnes suicidaires sont des gens qui vivent des périodes de bascule intense, comme dit précédemment, c’est ce qu’on appelle une crise.
Elle se caractérise souvent par plusieurs éléments :

    • Un événement déclencheur,
    • Le facteur précipitant,
    • Une forme de résolution de conflit, etc.

Le facteur déclencheur

Les facteurs déclencheurs peuvent prendre différentes formes :

  • Soit des facteurs de stress en série (ex : l’isolement, une séparation conjugale qui entraîne la perte du domicile, un déménagement qui peut entraîner un changement d’école, la perte d’amis, la diminution des contacts avec les enfants ou encore la perte des amis et l’éloignement des activités sportives et associatives).
  • Ou bien un facteur de stress chronique (ex : une charge de travail trop importante, une mésentente conjugale, etc…)
  • Ça peut être une accumulation de facteurs de stress (ex : une peine d’amour, des problèmes scolaires ou des conflits avec des amis ou de la famille, etc…)
  • Cela peut également être un facteur de stress choquant (ex : un décès ou une perte affective subite, un accident traumatisant, etc.)

Tous ces facteurs de stress amènent l’inconscient à créer des défenses pour mieux nous protéger contre les agressions sociétales. Mais à chaque défense que l’inconscient crée, celui-ci sans le savoir crée des troubles émotionnels nous tirant vers le bas (manque de confiance, peur, angoisse, anxiété, stress, manque d’estime de soi, doute.

Cela engendre progressivement une souffrance que le conscient ne peut plus gérer.

Ainsi, il emmène progressivement une personne vers une période de vulnérabilité et de déséquilibre psychique. C’est ce qui se produit lorsqu’une personne vit une trop grande tension que le corps ne parvient plus à évacuer. Les mécanismes d’adaptation habituels ne sont plus efficaces pour faire face à la situation. L’état de crise est alors imminent et surgit suite à un facteur provoquant la bascule.

Le facteur précipitant

Le facteur provoquant la bascule peut être un événement qui semble anodin, mais c’est littéralement la goutte qui fait déborder le vase. Cet événement est perçu par la personne comme symboliquement important et significatif, d’où la détresse qui en découle. Le déséquilibre engendré par une défense, engendre et génère une tension qui devient insupportable pour la personne. L’inconscient par désarrois va donc créer d’autres défenses pour contrer cette souffrance et ainsi tenter de réduire rapidement cette tension. On dit par ce fait, que les défenses se polarisent (s’opposent), ce qui va augmenter encore plus la souffrance et épuiser les ressources d’énergies du patient. Ainsi, la personne (à cause de ses nombreuses défenses) va concevoir la conduite suicidaire comme un geste permettant de faire baisser cette tension. D’autres types d’actes sont également possibles, tels les comportements agressifs (par exemple : bagarres, agressions envers soi-même, etc.). Les conduites suicidaires, tout comme ces actes agressifs, même s’ils entraînent des conséquences négatives, permettent à la tension de s’évacuer et ainsi de faire face à la crise.

L’évolution de la crise vers le suicide

Le passage à l’acte suicidaire est très rarement instantané. Elle évolue dans un processus que l’on peut schématiser en 5 étapes successives :

 1 La recherche de solutions pour enrayer la crise

La personne fait l’inventaire des différentes solutions possibles pour se sentir mieux et s’en sortir. (Enterrer ses souffrances profondément à l’intérieur)

Chacune de ces solutions fait l’objet d’une évaluation pour juger de sa possibilité à apporter un changement à la douleur. (Échanges émotionnels entre le conscient et les défenses)

Certaines personnes possèdent un vaste éventail de solutions et peuvent identifier des stratégies pour résoudre rapidement la crise. (Les défenses ne se polarisent pas, elles trouvent une solution adaptée)

Pour d’autres personnes, l’éventail des solutions est plus réduit ou diminue parce que les solutions ne répondent pas aux besoins présents. (Les défenses se polarisent et créent des conflits internes, les tensions augmentent et le conscient commence à saturer)

À ce stade, l’idée du suicide n’a pas encore été envisagée ou très peu.

2. L’apparition d’idées suicidaires et le flash suicidaire

Au cours de la recherche de solution et au fur et à mesure que certaines solutions s’avèrent inefficaces, il arrive que la personne considère le suicide comme une des solutions susceptibles d’éliminer la souffrance. Le suicide revient régulièrement élaborant toujours un peu plus les scénarios possibles, comme une solution et l’on s’y attarde chaque fois un peu plus longtemps

3. Ressasser l’idée suicidaire

Plus les défenses se polarisent, plus l’inconfort devient de plus en plus difficile.  Supporter nos souffrances émotionnelles devient rapidement insupportable et le désir d’y échapper s’intensifie. L’incapacité du conscient à résoudre la crise et le sentiment d’avoir épuisé les possibilités de solutions provoquent une grande angoisse et l’inconscient débordé par les émotions ne trouve pas de solution. L’idée suicidaire revient constamment et régulièrement, elle engendre tourment et angoisse attisant la souffrance et la douleur.

4. L’échafaudage d’un scénario suicidaire et la cristallisation de celui -ci

La personne est submergée par le désespoir (les défenses expriment au conscient leurs souffrances émotionnelles. Leur expression est anarchique, incessante et d’une façon incontrôlée). C’est le moment où le suicide apparaît à la personne comme la seule solution. Elle est susceptible de mettre fin à son désarroi et à sa souffrance. Parvenu à ce stade, il y a généralement élaboration d’un plan précis.

5. De l’élément déclencheur au passage à l’acte

Cet événement est souvent la goutte qui fait déborder le vase (l’inconscient perd pied et le contrôle des « dites défenses »). Pour protéger et essayer d’apporter une solution, celui-ci va créer des défenses supplémentaires pour palier à toute cette souffrance, et contrer les défenses qui s’expriment).

En voulant bien faire, l’inconscient va donc créer encore plus de polarisation entre les défenses, donc plus de souffrances.

Tout cela survient au terme d’une longue série de pertes et d’échecs.
Finalement, le processus suicidaire est dynamique, il varie selon les personnes et les circonstances.

La présence constante de l’ambivalence (polarisation des défenses) rend toutefois l’intervention extérieure d’une autre personne possible.

Ainsi, nous pouvons tous aider une personne en crise suicidaire. Nous pouvons lui permettre d’entrevoir d’autres alternatives que la mort.

On peut sortir d’une crise suicidaire à tout moment. Ce processus n’est pas irréversible.

L’hypnose peut-elle m’apporter une solution

Pour répondre à cette question il est très important de comprendre les explications ci-dessus.

Si on veut stopper les crises, il faut stopper les souffrances, le seul moyen, c’est d’aller trouver leur point d’origine.

A l’heure actuelle le seul qui connait ce point d’origine c’est votre inconscient

Dans 80% des cas l’inconscient est immature, pas très intelligent et il a peu de place. C’est pour ça que l’on considère qu’il n’y a que 20 % de la population qui soit réceptive à l’hypnose. En fait, c’est faux et complètement faux. 100% de la population est réceptive à l’hypnose. On dit que 20 % réceptifs car il n’y a que 20% de la population qui a un inconscient possédant un peu plus de puissance que la moyenne générale, avec un conscient qui fait peu de résistances à celui-ci . Sauf que pour certaines personnes cela va prendre 10 secondes pour partir sous hypnose et pour d’autres 2h00 ou 3h00 pour atteindre le même niveau d’hypnose.

Dans la majeure partie des cas, il faudra rendre l’inconscient plus fort, plus mature, et plus intelligent pour lui permettre d’accéder à tous les événements négatifs bloqués à l’intérieur de ce corps. Ainsi, il peut les faire remonter pour libérer toutes les souffrances engendrées par les « dits » événements négatifs.

Cela peut paraitre compliqué et abstrait, mais ne sous-estimez pas la puissance de votre inconscient. Vous seriez surpris de voir toute cette puissance qui dort a l’intérieur de vous et qui ne demande qu’une chose….

suicide et hypnose

« Venir nous aider, pouvoir s’exprimer et devenir nos copilotes remplis d’amour et de patience à chaque minute de notre vie”.

CONCLUSION 1

L’hypnose me permet de trouver l’origine de mes souffrances!

CONCLUSION 2

Elle me permet d’évacuer mes souffrances enfouies profondément!

CONCLUSION 3

Celle-ci me permet de modifier un évènement négatif en positif dans mes : Emotions, sensations, perceptions, ressentis

CONCLUSION FINAL

L’hypnose permet ainsi de rétablir un équilibre permanent en modifiant mes méta-structures profondes.

Par conséquent, de ne plus souffrir de mon passé pour un présent et un avenir plus sereins.